Riska - Character Sheet

For 's contest

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Mh, j'aime cette gamine  ; sa chevelure, son visage fin et retroussé.. <3 Le design et le line du dessin complet ne sont pas sortis comme je le voulais, particulièrement au niveau du dos/de la croupe, mais j'aime quand même, plus que les autres essais d'avant <3

Voici donc Riska, la compagne effacée de Brume ~
Ceci vient enfin compléter ma participation au concours d'Aspi !
Comme pour le CS de Brume, si tu choisis mes perso', je la traduirais (et j'ombrerai) (:

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NOM : Riska
SURNOMS : Risque, Hey Toi
ÂGE : 34 ans
SEXE : Femelle
RACE : Louve arctique
STATUT : Dame de compagnie de Brume
GÉNITEUR : Peskv
GÉNITRICE : Shaÿ
COMPAGNON : -

PHYSIQUE : Elle a un petit corps, tout en finesse. Ses pattes sont délicates, son museau est légèrement retroussé vers le haut. Elle est vêtue d’une importante masse de fourrure la majeure partie de l’année, son corps restant habitué au froid nordique malgré les années. Cependant, ce surplus de poils ne fait que lui conférer un aspect de grosseur : en vérité, elle est mince. Atrocement mince. Ses os sont fins, mais le manque de nourriture n’aide certainement pas à sa condition. Pourtant, elle reste d’une surprenante robustesse : ses talents de chasseresse ne sont plus à prouver. Elle est taillée en rapidité et en agilité, combinée à une certaine férocité au combat que l’on n’aurait pu lui soupçonner. Cela dit, ses talents ne se montrent qu’en de rares occasions, lors des courtes chasses qu’elle doit effectuer pour Brume ; la majorité du temps, elle reste immobile, la tête plongée vers le bas et la queue repliée sous son ventre. Comme sa personnalité, son physique est une flamme bondissante que l’on étouffe.

PERSONNALITÉ : Elle est la douceur, camouflée sous tant de crainte. Un faible sourire, une étincelle de courage dans le regard. Son cœur est pur, son esprit blanc comme neige, immaculé comme son pelage. Petite luciole brillant dans la nuit, elle essaie d’illuminée de ses discrets gestes ou paroles le quotidien de ceux que la vie semble noyer, prenant toutefois garde à ce qu’on ne puisse la remarquer. Elle est la bonté et l’attention incarnées, malheureusement souillée par tant de peur. Elle craint l’Autre parce qu’elle se sait incomprise et, au fond, sous-estimée. Mais, comme on ne l’a jamais valorisée, comme on n’a fait que la réduire en esclavage, elle ne peut rien y faire. Pourtant, son petit cœur est courageux, il flamboie dans son existence noire comme un phare dans la nuit, guidant par son attirance ceux qui se sont perdus. Elle possède d’innombrables talents : ne manque qu’une personne pour les laisser fleurir avec encouragements.

HISTOIRE : Du plus loin qu’elle peut s’en souvenir, son histoire remonte à cette première séparation, celle où on l’enleva du corps chaud de sa mère. Elle se souvient de ce froid soudain, sous le regard désolé du paternel alors qu’il l’emmenait vers l’extérieur, cet autre monde. Et sa mère, qu’en est-il de sa mère ? Était-ce sa mort qui mena à cette séparation ? Ou demeure-t-elle encore en vie, hantée par ce souvenir ? Riska ne se souvient pas, n’arrive pas à forcer sa mémoire de jeune loupiotte pour le savoir. Et c’est un constat qui la hante, car seul demeure ce souvenir d’une incroyable douceur : l’être avec qui elle le partageait s’est dissipé dans les brumes de son esprit. La seconde scène perceptible dans sa mémoire, succédant de près à celle de la séparation, est celle de sa présentation à Brume. Là encore, son esprit juvénile ne se rappelle de tous les détails, mais au moins de l’expression désintéressée qu’eut la poulaine à son égard. Ainsi que de la présence de son père, source rassurante de chaleur derrière son dos, qui la quittait peu à peu.
Cette nouvelle rupture, si proche de la première, ne lui donna aucunement le pouvoir de s’imposer dans cette nouvelle famille : très vite, elle fut reléguée au rang de Chose, qui se faisait nourrir par Liiz, la louve de Sayla, quant elle ne traînait pas dans les pattes des plus grands. Lorsqu’elle se fit plus âgée, plus autonome, on l’assigna pour de bon à Brume, qu’elle dû suivre à présent dans ses moindres déplacements. Les deux étaient toujours ensemble, pourtant rares étaient les moments où elles s’échangeaient quelques paroles. Brume avait cette habitude de s’isoler, de vaquer seule, alors que la loupiotte avait cette de la solitude, ce désir forcé de resté protégé au sein du clan. Mais, évidemment, ses goûts à elle ne comptaient pas. Ces fréquentes sorties ne lui calmèrent pas les nerfs, au contraire : à force d’être si exposée au danger, elle en vint à craindre son ombre .De plus, la désapprobation de Sayla à l’égard des escapades de sa fille retombait sur ses petites épaules : la mère semblait la tenir responsable des troubles de sa fille, sans qu’elle ne puisse y faire quoique ce soit.
Le temps passa, et les deux gamines se mutèrent en jeunes demoiselles, encore plus campées dans leurs caractéristiques divergentes. Brume devint amère, développant une âcreté due à une vie qu’elle méprisait, tandis que sa louve voyait son importance de plus en plus réduite. Silhouette chétive derrière la jument au fort caractère, elle n’était qu’une ombre difforme, une pâle imitation de ce qu’aurait dû être une louve compagne digne de ce nom. Oh, elle n’était rien, rien de plus qu’une servante silencieuse, rien de plus que le jouet d’une princesse ignorée. Lorsque sa maîtresse se mit dans l’idée de partir, voyager, quitter ce trou à rats, Riska n’eut rien à dire sur le sujet. Pourtant, oh ! qu’elle aurait voulu ! La vie dans la toundra n’avait absolument rien de plaisant, surtout lors des famines hivernales, mais tout était préférable que ce voyage improvisé à la vite, cet envol insécure vers l’inconnu. Mais, évidemment, ses craintes moururent dans sa trachée, et elles partirent.
Combien de temps vagabondèrent-elles ainsi, privé de la sécurité d’une harde ? Elle n’en sait rien, le décompte a fini par s’embrouiller dans sa tête. Mais, ce fut long, si long qu’elle cru qu’elles resteraient nomades pour le restant de leur vie. Pourtant, vint enfin ce moment où Brume réalisa que cette vie n’était pas faite pour elle, que la stabilité d’une meute lui manquait peut-être plus qu’elle n’osait se l’avouer. Ainsi, sans plus de réflexions qu’il ne leur en avait fallu pour devenir solitaires, elles intégrèrent le clan du Brasier. De cette époque à celle présente, si peu de choses semblent avoir changé.. Oh, sa maîtresse est maintenant la dominante : n’est-ce pas si merveilleux ? Mais les contacts restent les mêmes, les incompréhensions demeurent présentes, sinon renforcées de cette nouvelle position. Riska est l’Invisible, la Suivante, à qui on ne pourrait porter attention. Dans ce clan de chevaux impulsifs, elle est une petite fée brimée, privée de la compassion de ses semblables. Elle s’écrase, elle attend, incapable de décider si la fuite vaut mieux que cela, si elle aurait le courage de partir, peu importe le sens de ce mot. Et ainsi, rien ne se produit, et elle reste esclave..

THÈME MUSICAL : A Window to the Past - HP3 Soundtrack

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Art & character © Saraffy